«Le Rosalacazar est le meilleur de tous les châteaux forts d’Oran; ses dimensions
régulières et ses fortifications solides le rendent imprenable et je doute même qu’on en trouve de plus beau dans une nation européenne», c’est ainsi que le décrivait
le Commandant Général de la Place d ‘Oran, Don José Vallejo, dans son rapport, rédigé
en 1734, sur «L’état et la valeur des Places d’Oran et de Mers El kébir», adressé
au roi d’Espagne. Bien avant les espagnols, les mérinidas avaient compris le caractère
stratégique du promontoire et ont été les premiers à jeter les fondements de la future
fortification, notamment par la construction des Donjons. Cette fortification a impressionné
plus d’un voyageur. Comme ce poète historien décrivant Bordj el Ahmar,
nom arabe du Rosalacazar: «le Bordj el Ahmar est la réunion de ce que l’art a produit
de plus surprenant».
régulières et ses fortifications solides le rendent imprenable et je doute même qu’on en trouve de plus beau dans une nation européenne», c’est ainsi que le décrivait
le Commandant Général de la Place d ‘Oran, Don José Vallejo, dans son rapport, rédigé
en 1734, sur «L’état et la valeur des Places d’Oran et de Mers El kébir», adressé
au roi d’Espagne. Bien avant les espagnols, les mérinidas avaient compris le caractère
stratégique du promontoire et ont été les premiers à jeter les fondements de la future
fortification, notamment par la construction des Donjons. Cette fortification a impressionné
plus d’un voyageur. Comme ce poète historien décrivant Bordj el Ahmar,
nom arabe du Rosalacazar: «le Bordj el Ahmar est la réunion de ce que l’art a produit
de plus surprenant».
S’étalant sur plus de sept hectares et déroulant une muraille de plus de deux milles
mètres, le Rosalacazar fut et demeure la plus grande fortification oranaise.
mètres, le Rosalacazar fut et demeure la plus grande fortification oranaise.
La fortification, située a l’est et au dessus de la ville, est protégée des deux
cotés par de larges ravins. Elle est exposée aux attaques du coté du sud ouest. La défense est renforcée, à ce niveau là, par une double tenaille et un large et profond fossé de 20 m de large et 250 m de longueur. Ses larges courtines à parapet sont ponctuées de manière irrégulière. Au nord est, du coté de la plage, la défense est assurée par la lunette Santa Térésa, aujourd’hui disparue.
cotés par de larges ravins. Elle est exposée aux attaques du coté du sud ouest. La défense est renforcée, à ce niveau là, par une double tenaille et un large et profond fossé de 20 m de large et 250 m de longueur. Ses larges courtines à parapet sont ponctuées de manière irrégulière. Au nord est, du coté de la plage, la défense est assurée par la lunette Santa Térésa, aujourd’hui disparue.
Le glacis et le bastion principal sont bien visibles et servent de prolongement
à la place principale du centre ville. Les courtines, couronnées de parapet, sont
flanquées de manière irrégulière de demi bastions, coiffés de jolies échauguettes à
mâchicoulis. A l’intérieur de la fortification, sur la pointe sud, le Bey Ottoman Mohamed
El Kébir fit construire un palais en 1792, soit l’année de l’évacuation définitive
par l’armée espagnole de la ville. Il érige un joli pavillon sur le redoutable bastion sud,
dont la forme de proue lui donne une allure redoutable de cuirassé.
à la place principale du centre ville. Les courtines, couronnées de parapet, sont
flanquées de manière irrégulière de demi bastions, coiffés de jolies échauguettes à
mâchicoulis. A l’intérieur de la fortification, sur la pointe sud, le Bey Ottoman Mohamed
El Kébir fit construire un palais en 1792, soit l’année de l’évacuation définitive
par l’armée espagnole de la ville. Il érige un joli pavillon sur le redoutable bastion sud,
dont la forme de proue lui donne une allure redoutable de cuirassé.
A l’intérieur sont visibles la poudrière, les tunnels de communications avec les
réduits et autres fortins extérieurs. On y trouvait évidemment une grande citerne.
réduits et autres fortins extérieurs. On y trouvait évidemment une grande citerne.
La fortification dispose d’une seule porte d’entrée. Monumentale et
bien ouvragée, protégée à sa droite par le bastion dit des Maltais, qui ceinture les donjons, elle porte deux inscriptions, l’une espagnole, illisible actuellement mais qui faisait référence à la construction des voûtes et de la porte du temps de Charles III en l’année 1760 sous le commandant de la place Don Juan Martin Zermeño. L’autre inscription en arabe relate la prise d’Oran par le bey Mohamed El Kébir, en 1792.
bien ouvragée, protégée à sa droite par le bastion dit des Maltais, qui ceinture les donjons, elle porte deux inscriptions, l’une espagnole, illisible actuellement mais qui faisait référence à la construction des voûtes et de la porte du temps de Charles III en l’année 1760 sous le commandant de la place Don Juan Martin Zermeño. L’autre inscription en arabe relate la prise d’Oran par le bey Mohamed El Kébir, en 1792.
Sur la muraille sud fut sculpté un écusson, dédié au roi Phillipe V, avec une
inscription en espagnol donnant la date de 1701, comme fin des travaux.
Il a reçu la visite de Don Juan d’Autriche, frère du roi en 1568, qui fut frappé
par son promontoire.
inscription en espagnol donnant la date de 1701, comme fin des travaux.
Il a reçu la visite de Don Juan d’Autriche, frère du roi en 1568, qui fut frappé
par son promontoire.
Actuellement, les murailles et les échauguettes sont en bon état ainsi que la
porte d’entrée et les splendides voûtes au nombre de dix. Un projet de restauration
du système défensif, ainsi que les donjons va être incessamment lancée. Une carcasse
en béton de 17 étages a été malheureusement érigée en plein centre de la fortification et qui devait servir l’hôtel. A défaut de la raser, on lui a dernièrement changé de vocation, pour servir l’hôtel de ville (mairie).
porte d’entrée et les splendides voûtes au nombre de dix. Un projet de restauration
du système défensif, ainsi que les donjons va être incessamment lancée. Une carcasse
en béton de 17 étages a été malheureusement érigée en plein centre de la fortification et qui devait servir l’hôtel. A défaut de la raser, on lui a dernièrement changé de vocation, pour servir l’hôtel de ville (mairie).
source : Oran, une ville de fortifications – Metair Kouider