La ville d’Oran dispose d’un système de fortifications complexe et ingénieux, parmi les mieux élaborés de l’époque (16, 17 et 18 siècles). Mais bien avant la prise de la ville par les Espagnols, Oran fut décrite comme une ville bien fortifiée avec de hautes murailles. Comme en témoigne Léon l’Africain et le montre d’ailleurs une fresque décorant la cathédrale de Tolède, décrivant la prise d’Oran par les Espagnols.
San Fernando (Bordj Ras el Ain)
Ce fortin, situé sur le chemin de Ras el Ain et dans le prolongement du Camp Saint Philippe, avait pour fonction la surveillance et la protection de la source de Rais el Ain, vitale pour les Espagnols.
Le fort de Saint André et le camp de Saint Philipe
Ces deux fortifications sont voisines et sont situées sur la rive droite de Ras el Ain. Elles constituaient une barrière qui partait du quartier Derb au lieu dit « Tir au pistolet ».
Fort Lamoune (bordj el Houdi)
Il avait pour fonction le contrôle de la route de Mers el Kébir, et la protection de l’anse d’Oran.
Tambour San José
Il s’agit d’une grosse tour en pierre de taille, protégeant l’entrée d’un important réseau de galeries souterraines. Au dessus de la porte, les armes de Castille sont incrustées avec la date probable de la construction.
Les batteries
Ce sont des fortifications principalement d’origine ottomane, appelées Tobana et qui furent reconstruites par les Français : Tobana de Sidi M’hamed, Kristel et de Mers el Kébir. Ces batteries, situées sur des positions stratégiques, tenaient sous leurs feux une bonne partie de la baie d’Oran.
Source : Kouider Metair, Guide Bel Horizon des monuments historiques et sites naturels, Editions BEL HORIZON, 2009