Un énorme débat stérile persiste encore de nos jours sur l’origine exacte de certains plats typiques de l’étendu de notre patrimoine gastronomique national Algérien, notamment le Couscous en guise d’exemple. De ce fait, la nécessité de la création d’un musée national entièrement dédié à la promotion et à la sauvegarde des origines de ces plats ne semble que plus évidente de nos jours.
En effet, nos nombreux et succulents plats traditionnels méritent tous autant qu’ils sont un établissement régi par de lois les établissant officiellement comme des spécialités gastronomiques spécifiquement Algériennes, et de ce fait, les protégeraient de toute tentative d’appropriation culturelle et de pillages, quelles qu’en soient l’émanation et l’origine géographiques.
Si l’on se réfère à l’ouvrage qualifié de nos jours de référence dans le genre à savoir Gastronomie pratique, études culinaires, écrit par un certain Ali Bab et publié en 1912, l’origine du Couscous y est explicitement référencée en tant que plat spécifiquement Algérien d’abord et nord-africain ensuite. Toutefois, un malheureux débat continue de s’imposer sur la sphère médiatique, et certains pays maghrébins s’approprient scrupuleusement l’identité pourtant évidente de ce plat.
Il va de pair alors que notre patrimoine ainsi que notre identité culturelle gastronomique se doit d’être protégée et valorisée par les pouvoirs publics de toute urgence, tant ces dernières regorgent d’héritages historique, scientifique et même littéraire, et dont les préserver et les transmettre aux nouvelles générations, servira avant tout de sauvegarder notre propre identité.