Suite à sa récente visite dans la Wilaya d’Oran, la Ministre de la Culture et des Arts Mme. Malika BENDOUDA, a annoncé qu’une opération de restauration de la « Mosquée du Pacha » sise au quartier Sidi El Houari, cœur palpitant de notre belle ville d’Oran, est en cours d’élaboration, et débutera après la fin du confinement qui sera décidé dans le cadre des mesures de protection sanitaire pour la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19).
En dehors de la question touristique, il faut rappeler que le processus de restauration sera une opportunité cruciale de formation d’une main d’œuvre algérienne qualifié et efficiente, ainsi qu’une véritable opportunité de création d’emploi, notamment pour l’acquisition du savoir-faire en la matière, qui pourra s’avérer être le prélude à l’avènement à la concrétisation de futures projets de restauration de monuments.
Cet édifice historique, datant de 1796, de l’époque de « Mohamed Bey El Kébir », dont la restauration devra se faire en partenariat avec une entreprise Turque, est un fleuron du patrimoine historique oranais, et un contour obligatoire pour les circuits touristiques. En effet, cette mosquée teintée d’une influence ottomane prononcée au niveau de ses structures, demeure un pilier fondamental de l’histoire de la ville, étant donné le fait qu’elle fut la mosquée la plus importante et la plus fréquentée par la population d’Oran durant la période coloniale française.
Pénétrer à l’intérieur de cette mosquée, c’est avant tout faire un bond dans le temps pour revenir des siècles en arrière afin de découvrir et savourer une fabuleuse histoire du patrimoine historique et culturel Oranais. Sa remarquable architecture, son travail de ciselures avant-gardiste et ses superbes gravures de versets coraniques, ne manqueront pas de séduire ses visiteurs et de les transcender par-delà les mers et les monts.