La ville d’Oran a été gratifiée des éloges des membres de la commission technique relevant du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM) au cours de leur visite à El-Bahia qui se prépare à accueillir la 19e édition des Jeux méditerranéens en 2021.
Un premier examen passé avec succès par les organisateurs de cet évènement confié pour la deuxième fois à l’Algérie après avoir abrité à Alger l’édition de 1975. Les déclarations du président de la commission technique du CIJM, le Français Bernard Amsalem, après avoir visité différentes infrastructures sportives, en cours de réalisation et de réhabilitation, ainsi que sa réunion avec les responsables des secteurs concernés par l’organisation des jeux, sont venues rassurer les autorités locales qu’ils étaient sur la bonne voie. Mieux, Amsalem n’a raté aucune occasion pour vanter les installations sportives et hôtelières ainsi que les équipements de transport dont dispose la capitale de l’Ouest du pays, prédisant un «franc succès» à la 19e édition. La qualité de toutes les installations sportives et hôtelières que prépare Oran pour abriter la manifestation sportive méditerranéenne a même poussé le responsable en question à placer haut la barre en confiant que le CIJM table énormément sur la prochaine édition pour en faire la meilleure depuis la création des Jeux méditerranéens en 1951. Un défi que les organisateurs algériens se disent prêts à relever. En tout cas, les premières impressions des membres de la commission technique du CIJM, et ce, pour leur première mission à Oran, plaide largement en faveur des organisateurs algériens. De plus, ce comité s’attend à ce que tout soit fin prêt en matière de sites de compétition, d’entraînement et d’hébergement, avant une année ou plus du coup d’envoi des JM programmés pour l’été 2021. C’est surtout le nouveau complexe sportif dont va bénéficier Oran pour l’occasion, et qui est en cours de réalisation, qui a suscité l’admiration de la délégation du CIJM. Ce complexe pour lequel une enveloppe financière de l’ordre de 23 milliards de dinars, selon le directeur local de la jeunesse et des sports, Badreddine Gharbi, sera un acquis de taille pour le mouvement sportif oranais, s’est félicité, Amsalem. Par ailleurs, ce responsable voit en ce complexe un «atout de taille à même de permettre à Oran de devenir la première ville sportive algérienne voire africaine». Raison pour laquelle, il a appelé à y investir après les JM. Le complexe sportif en question, et même s’il a connu un sensible retard dans sa réalisation pour différentes raisons, devrait être réceptionné au plus tard lors du premier trimestre de l’année 2020, selon les assurances des services concernés. En attendant, le stade de 40 000 places, qualifié par le comité technique du CIJM de «véritable bijou», sera livré le premier en début de l’année prochaine. Le chantier est d’ailleurs à sa phase finale, après avoir désigné récemment l’entreprise qui sera chargée de réaliser la pelouse naturelle qui revêtira son terrain. Et si tout est acquis en matière d’infrastructures pour accueillir comme il se doit la 19e édition des JM, il faudra néanmoins réussir un autre défi et non des moindres, à savoir mobiliser le maximum de bénévoles pour assurer une organisation de premier ordre de la manifestation. Un volet sur lequel se sont longuement attardés du reste les membres du comité technique, en particulier son président, qui a mis en relief le rôle des bénévoles dans la réussite de toutes les grandes compétitions, et les JM en font parties, «car il s’agit des Jeux olympiques des pays du Bassin méditerranéen», a-t-il dit.
Le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, a, en marge de l’ouverture de la session de septembre de la formation professionnelle, déclaré qu’une commission a été déjà mise en place pour le «recrutement» des bénévoles en prévision des JM, tout en assurant que des formations, à court et moyen terme, leur seront dispensées. C’est aussi en prévision des JM que le secteur de la formation professionnelle a également ouvert de nouvelles spécialités dans les domaines de l’hôtellerie et le tourisme, en particulier. C’est dire qu’à Oran l’on ne veut rien laisser au hasard, ce qui a déjà conforté les représentants du CIJM, qui ont quitté la ville tout en ayant pris de nombreuses bonnes notes dans leur calepin.
Source : le quotidien d’Oran