Ces places historiques de la ville d’Oran

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Place du 1er novembre (ex place d’Armes)

Trois édifices remarquable agrémentent cette superbe place, centre ville de l’Oran moderne :

L’Hôtel de ville : batisse monumentale, en pierres taillées, de type néo-classique. Erigée en 1886 pour servir d’hôtel de ville, en remplacement de l’ancienne mairie de la place de la République. L’entrée est gardée par deux lions en bronze, symbole de la ville, puisque Oran voudrait dire lions. Le sculpteur Cain fournira, plus tard, des exemplaires identiques pour la mairie de Paris. Le bâtiment est doté d’une entrée à larges ecaliers, à double révolution, en marbre d’onyx translucide, avec balustres et colonnes. Le vitrail décore le plafond et les fenêtres. Au premier étage se trouvent les deux belles salles de la mairie : la salle des grâces ou des fêtes et celle des délibérations.

L’opéra : bel édifice, qui date de 1908, de style renaissance. Fulconis l’a doté de statues allégoriques, sur la façade  et en latéral, ainsi que « la source », sur le promenoir. Actuellement appelé théatre Abdelkader Alloula, du nom du célèbre dramaturge, assassiné en 1994.

L’obélisque de la Victoire Ailée : elevée en 1898 pour célébrer la bataille de Sidi Brahim (1845). Elle est signée par le célèbre sculpteur Dalou. Après l’indépendance, on ajouta le bas-relief de l’Emir Abdelkader, victorieux de cette fameuse bataille. Cette belle statue porte dans ses mains les symboles de la gloire et de la paix.

Place de la Perle

Actuellement place Abdelbaki Benziane, l’ex Plaza de Armas des Espagnols, fut le centre ville historique de la ville d’Oran durant près de 10 siècles. Avec le minaret de la Perle, le tunnel Boutin, ses inscriptions espagnoles et les vielles maisons mauresques du 18éme siècle.

Place Boudali Hasni (Kleber)

Centre ville, jusqu’à la fin du 19ème siècle, le lieu fut une des entrées principales de la ville, à travers la porte de Canastel. Une fontaine agrémentait cette place, où l’on retrouve l’ancienne préfecture, de type néo-classique. Ainsi que, l’ancien hôtel de la paix, aujourd’hui siège de l’office de gestion immobilière.

Place de la République

Une place impériale avec kiosque à musique et une belle fontaine dédiée à l’ingénieur des ponts et chaussées Aucour, qui comblé oued Ras el Ain, pour créer le fameux boulevard Khedim Mustapha, ex Stalingrad, ex Dr Molle. Au numéro 1 de la place, furent aménagés les bureaux de l’ancienne mairie. Des ficus centenaires « les arbres amoureux » branches dessus, branches dessous, agrémentent et ombragent la place.

Place Franz Fanon (ex Villebois-Mareuil)

Deux bâtiments à l’architecture attrayante retiennent l’attention. Il s’agit de l’ex Barclay’s bank et l’ex Compagnie algérienne (banque CPA Khemisti), ornée d’un pavillon mauresque au toit conique. L’ex-café riche, lui, a totalement changé de look, pour un moderne hôtel Timgad et son nouveau restaurant avec terrasse qui reprend le nom du Grand Café Riche.

Place Zeddour Brahim (ex Karguentah)

« Une pâtisserie figurant une énorme coupe renversée » (Camus) y fait office de palais de la culture. Le bâtiment, à l’origine maison du colon, fut érigé par l’architecte Wolf, en 1920, dans un style art nouveau. En haut le bâtiment est ceint d’une belle frise en mosaïque, dédiée au travail de la terre.

Place Maître Thuveny (ex Garbé)

On retrouve, dans cette place, un ensemble de bâtiments liés aux fonctions judiciaires : tribunal, gendarmerie, prison (aujord’hui délocalisée du coté de Mdina J’dida). Le palais de justice, de style néo-classique, fut construit en 1889, avec un kiosque à musique, aujord’hui café, et une discrète statue de la liberté portant la table des lois.

Tahtaha

Le coeur battant de ce qui fut le village nègre (Mdina J’dida), avec ses cafés et bains maures, chantés par Blaoui. Cet espace a servi, durant plus d’un siècle, de lieu de rassemblement, de réjouissances, de rencontres et de foyer du nationalisme algérien. Il fut érigé, au milieu de la place, un monument aux morts, dédié aux martyrs de la ville.

Place du Maghreb (ex de la Bastille)

Flanqué de l’Aiglon et du Valauris, le lieu demeure un passage obligé, puisque donnant accès au marché populaire des Aurès (rue de la Bastille). La grande poste et le Grand Hôtel furent érigés dans les années 20, bien après l’église du Saint Esprit (actuellement bibliothèque Sophia).

Place Welsford

C’est la plus petite place d’Oran, délimitée par la plus petite rue d’Oran, dite de la conduite d’eau, dans le plus petit quartier d’Oran, appelé « jardin Welsford » en référence au vice-consul d’Angleterre, ancien propriétaire des lieux. C’est le seul vestige de ce qui fut le quartier de la Scaléra.

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